"l'Aube déjà", 2014
                                                          Simonne Thouroude
textes et peintures


Peintures acryliques sur toiles et poèmes en vers libres scandent la composition visuelle et sonore de ce livre. Du tableau, le jour se lève en écriture. Discrètement dédié aux femmes en marche, « l’Aube déjà » inscrit le lieu de l’intime et de l’autre. De ce lieu d’où l’image naît et meurt dans son saisissement résonne encore le rythme de la couleur.

Simonne Thouroude vit et travaille entre Caen et Paris. Et rêve à sa terre d’accueil, la Kabylie. Trois morceaux choisis du livre sont traduits en arabe par le poète-plasticien  Driss Chajri.  Une exposition de ses toiles est attendue en 2015.


Format 24x20 cm à l'italienne, 48 pages, tirage quadri offset en 300 exemplaires sur papier munken lynx, reliure cousue. Présentation sous jaquette, papier rives tradition avec rabats. ISBN :  978-2-917437-55-1. Prix de vente 18 € (+ 4 € de frais de port). Si vous souhaitez acquérir un exemplaire, vous pouvez télécharger un BON de COMMANDE (au format pdf) et envoyer un chèque de 18 € plus 4 € de frais de port, à l'ordre de "Galerie 175 - Éditions du Chameau", au 154 grande-rue 14430 Dozulé.

Pour une commande de 2 livres, les frais de port s'élèvent à 5 €.
Pour une commande entre 3 et 5 livres les frais de port s'élèvent à 6 €.
Au-delà, nous contacter.


La jaquette
  


Les enfants de l’aube contiennent
En silence
Leur premier cri
Cri d’avant le voile qui se retire
Accroché aux limbes de coton
La rosée mouille leur tempe
Et le cœur bat au bleu des veines
La brise effleure leur paupière
Et le frisson court au pli tendu
Les enfants de l’aube contiennent
En silence
Le cri du regard d’avant


























Quelques peintures et textes extraits du livre






Sous les voûtes en bleu et blanc
A même le marbre
Oublieuses les femmes de leur domesticité
Femmes cercueils alentour frelons
La nudité est encore un habit
Pour elles magnolias fleuriront
































Regard fondu au sceau du clair
Pourpre à la poitrine jailli du bain de lune
Regard de feu au matin blanc
Porte l'enfant aux nues
L'Aube déjà







Au vu et au su du vent vont les vaillants
Aveu vaillant signe par endroit la tournure du coeur
Soir ballant feu vacille
Où lune rousse se détache
Du clair-obscur oscille
L’ultime attache




















Où vont-ils les revenants
Au front troué de mémoires vives
Les étangs pâles sous les pans d’eau
Reflètent leur étrange figure
Où vont-ils les revenants quand ils reviennent ?





















A l’ombre du platane
Je vois monter les blés
L’été de leur enfance
Ondule en bouffées
Souffle jaune souffle encore
Plisse la terre sous elles





















Le bon de commande





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