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Deux souscriptions en cours... et d'autres à venir !

 


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"#lolivierconfiné", 2021
                                                        Olivier DE BASTIER



Olivier de Bastier


Né en 1965 à Marseille, Olivier de BASTIER est artiste plasticien. Formé aux Beaux-Arts de Marseille puis aux Arts Appliqués de Vevey, en Suisse, il installe son atelier à Paris. En 30 années, il connait plusieurs périodes artistiques distinctes. Après avoir été proche de la figuration libre, avec des peintures acryliques grand formats, il travaille depuis 10 ans à des formats plus réduits, à l’encre de Chine.
Il décline désormais ses sujets en séries. Arbres, maisons, visages, bateaux, animaux marins : c’est une esthétique sobre, qui joue sur l’effet de répétition et le contraste entre une encre sombre et des couleurs primaires. Olivier joue sur l’accident : l’objet comme la peinture est le fait de coulures et de hasards, qu’il provoque sans chercher à les contrôler. Ainsi, chaque représenta- tion est un écho de l’autre, sans jamais l’égaler. Son travail, ce sont aussi des sculptures noires, fruits de la collecte et de la recomposition de bois abandonnés. Même en format réduit et à l’encre le peintre reporter n’est jamais très loin.
Ses dernières expositions, en septembre 2018 à Marseille puis en novembre 2018 à Paris, en témoignent : « Odyssées »
et « Voyage en Barbarie » développent le thème de l’exil et des refugiés. Cela concrétise un engagement pictural dénonçant les maux de notre époque.
« Sous le pinceau d’Olivier de Bastier, la peinture retrouve le goût du récit l’artiste impressionne son support à la manière d’un peintre reporter, avide de saisir le vif d’une situation, d’une émotion »
Christophe Thomé, 1995,
conservateur centre Georges Pompidou.

L’artiste Olivier de Bastier nous propose une histoire poétique et sensible, née au printemps 2020, pendant le premier confinement, passé chez lui à Paris. Il apporte à l’aide d’une petite branche d’olivier et de quelques traits de Bic noir un regard plein de légèreté sur ces moments difficiles et souvent angoissants.
Son histoire nait le 26 mars 2020. Le confinement a déjà commencé depuis neuf jours, on imagine qu’il ne durera que peu de temps … Quinze jours tout au plus ? Ayant installé son atelier chez lui, Olivier observe d’un oeil les pleins et les déliés exercés par sa fille de cinq ans qui apprend à écrire et, de l’autre, une fragile branche d’olivier, souvenir d’un mois d’octobre en Toscane. Quelques superpositions de feuilles d’arbres et de bouts de papier, un personnage farceur et un rire d’enfant, l’imagination fera le reste. Naitront alors chaque matin, pendant soixante-dix jours, les facéties d’un petit bonhomme ordinaire et de cette branche d’olivier. Leur rencontre quotidienne devient le prétexte d’aventures de toutes sortes, un moyen de sortir de l’enfermement de cette étrange période. L’évasion se trouve au bout d’un trait de stylo bille.

De mars à juin 2020, suivez et découvrez le quotidien enchanté de l’olivierconfiné. Sur son île et autour de son arbre, tout semble possible, même l’espoir d’un monde meilleur et différent. Aussi prisonnier dans son confinement que libre dans sa tête, Olivier de Bastier se libère et nous emmène vers un ailleurs rêvé.
Depuis le 2 novembre c’est de nouveau « tous aux abris », le petit bonhomme est retourné se confiner sur son île, observant nos comportements de son regard malicieux.
De nouveau la poésie de #lolivierconfiné nous aide chaque jours à adoucir l’incertitude de nos quotidiens.


Les dessins

Ils ont été photographiés au fur et à mesure de leur création car chacun d’entre eux est une oeuvre éphémère composée à partir d’un trait de BIC, d’une brindille d’Olivier, d’ombres et de lumière. Chaque dessin est un instantané, un petit moment fugace.
L’auteur souligne ainsi le caractère éphémère et transitoire de la période vécue. Celle-ci est vouée à s’effacer peu à peu de nos mémoires, comme d’autres épidémies ont été oubliées avant celle-ci. Comme toujours, ce qui compose le temps présent est voué à être chassé par d’autres faits, d’autres événements, d’autres lames de fond. L’artiste espère laisser une trace poétique et sensible.


Format 28 x24 cm à l'italienne, 104 pages, tirage en 200 exemplaires sur papier Munken Lynk 150g. ISBN :  978-2-490962-09-9. Prix de souscription 22 € (+ 6 € pour frais de port). Si vous souhaitez acquérir un exemplaire, vous pouvez télécharger un BON de SOUSCRIPTION (au format pdf) et envoyer un chèque de 22 € plus 6 € de frais de port, à l'ordre de "Galerie 175 - Éditions du Chameau", au 15 rue Mélingue 14000 CAEN.

Pour une commande de 2 livres les frais de port s'élèvent à 8 €.
Au-delà, nous contacter.

Vous pouvez également souscrire au livre directement à l'url suivante (paiement carte bleue accepté) :
https://www.helloasso.com/associations/galerie-175-editions-du-chameau/collectes/lolivierconfine


Quelques dessins extraits du livre :












Le bon de souscription






















































































"Jusqu'aux coups (en dedans du devant)", 2021
 François Xavier MALINGRE



L'enfant traverse ses premières années rythmées par ses rêves de gosse,
aussi par les claques d'une mère vache, d'un père absent qui baise dans les champs.
C'est pas gagné.
Il s'élève seul la tête dans les nuages parfois gris parfois tonnerre.
S'évade loin d'une bouche qui ne l'embrasse pas, se tourne vers d'autres bouches plus douce.
L'enfant soigne son adolescence entre les bras de la vie.
Prêt a en découdre.



François-Xavier Malingre vit à Caen ou il théâtralise la cuisine et cuisine le théâtre.
C'est déjà ça !
Il a une femme formidable, des enfants en veux-tu en voilà, deux chiens sympas.
Mais gros. Les chiens.
Un poisson rouge mais jaune, il ne faut pas l'oublier.
Dans le prisme de ce texte il y a l'enfant qu'il a été... aurait pu être, que d'autre ont étés, sont ou seront demain.
En tout cas, c'est celui qui rêve la nuit en chacun de nous, qui de temps en temps lève la tête dans son nuage…




Format 15,5 x 23,5 cm, 1800 pages, tirage sur papier Munken pure rough 120 g/m2. ISBN :  978-2-490962-10-5. Prix de souscription 15 € (+ 4 € pour frais de port). Si vous souhaitez acquérir un exemplaire, vous pouvez télécharger un BON de SOUSCRIPTION (au format pdf) et envoyer un chèque de  15 € plus 4 € de frais de port, à l'ordre de "Galerie 175 - Éditions du Chameau", au 15 rue Mélingue 14000 CAEN.

Pour une commande de 2 livres les frais de port s'élèvent à 6 €.
Au-delà, nous contacter.

Vous pouvez également souscrire au livre directement à l'url suivante (paiement carte bleue accepté) :
https://www.helloasso.com/associations/galerie-175-editions-du-chameau/collectes/jusquauxcoups


Quelques textes extraits du livre :


Allongé et froid, j'ai les idées en place.
Je suis dans l'univers et je tremble de gla-gla.
Les cheveux qui fondent.
Je suis bleu dans le blanc.
Il y a des voix au loin, mon prénom dans leurs cris.
J'ouvre la bouche et un bout de ciel s'y engouffre.
Mes pas doivent être recouverts maintenant.
Je me sens ramassé et transporté vers le logis.
Une lueur de porte apparaît.
Jaune.
Je souris de leurs craintes soulagées.



Cheveux au vent

Envie de mains sur ma joue de haut comme trois pommes à genoux.
Blondeur et chaleur.
Douces voix et charme fou des mamans des autres.
Peut-être que j'y aurait eu le droit si je n'avais pas été aussi indignement fils de pute.
Plus tard elles seraient toutes à ma merci du charme, à mes faims inassouvies
et moi bandant rêvant dans la nuit du couché puis ronflant d'aise en partance dans des automobiles hallucinantes, nu dans la mer chaude avec les poissons et les oiseaux de mon côté,
me montrant le chemin à moi, le fils des mères, le roi des plaines, des rêves muselés et des réveil difficiles.
Putain lèves-toi morveux tu vas être en retard à l'école fumier ordure.
se blottir sous l'oreiller mais non.
Il faut faire bonne figure.
Prendre sa claque dans la gueule du matin.
Le visage lui faisant face à face.
Pas de résistance !
Il faut lui simplifier la vie à ma manmanmanmanmanmhmhmh.

Combien de fois j'ai vomi de bon matin mon chocolat debout sur mon vélo droit devant mon avenir, souriant à l'arrivée du répit promis par une journée de travail collégienne.
Comptes à rendre et grandes leçons pour pas finir comme un clochard d'enfant de salaud
que j'étais.




Ta mère

Elles s'appellent toutes Sylvie, Marie-Claude, Anne-Marie, Marie-Françoise ou Marie tout court, et
elles en ont toutes bavé du paternel bourreau des cœurs.
Sauf une.
Une.
Une seule avait le respect de cet homme si tristement paternel.
Mamie Mémé Maman !
Sa mère à lui, la mère paternel.
Escapade et répit de la vache violente sans pardon le temps d'un midi ou d'une partie de l'après.
Jamais le soir malheureux !
Car le soir les enfants sont encombrants, pas possible de baiser dans les clairières.
Tranquille.
J'écoute et gâteaux les sombres histoires de chuchotement sur les derniers méfaits et la honte sur nos têtes du frère tonton alcoolique et boursouflé laissé au gré du vent dans l'appentis du jardin comme logis.
Toujours seul avec sa maman qui fait tout mieux que toutes les femmes du monde, car elle était la seule, la vrai, l'unique
FEMME
On repart souvent dans l'après midi venu, vers le froid glacial des coupures d'électricité, déposé
comme un sac à filet et aussitôt vrombissante la guimbarde.
Moi, rentré.
Pas embrassé.




Mère aiguisée

Dans cette chute
le sergent chef Meuh-Meuh a commencé, petit à petit, à vouloir en finir avec la vie, sans doute à cause des coups de pine et de l'enclume qu'il y avait dans la tête du capitaine.
Plutôt que de nous faire cela propre et net, l'enragé bovin a tout d'abord choisi l'aide de la médecine, mais faisant sa posologie seule (et manifestement du mal à se caler) au fur et à mesure
des tentatives avortées, elle a tranché dans le vif de manière pas propre et défigurée.
Connasse.
Non seulement, avec les médocs, je risquais de retrouver un cadavre quand je rentrais vers les loups, mais en plus maintenant il me faudrait aussi nettoyer par terre.
Elle aime jouer en dedans de sa peau avec du contondant.
du tranchant.
Déversant toute sa saleté sur le sol, toute cette poisse qui colle à ma chaussure dans le noir.
Et elle sourit aux corneilles et bave du psychotrope, lacérée par elle même, tapis dans un coin.
La folie qui couvait jadis, s'installait.
Le logis était devenu un repère de taré, schizophrène, mythomane et autre maniaque du ciseau,
j'en étais le majordome.
Crois-tu qu'à se bousiller elle en oubliait de rosser ?
Non non, mais la faiblesse demeurant, les forces la lâchant durement elle préférait à présent prendre des outils qui lui faciliteraient la tâche en gardant un max de punch dans ma gueule.




Pensée sauvage - 4

Rouge
sur un fil
le soleil blêmit
du vide.
Il pue la peur.




Décimer l'espèce

Je me lève sans faire de bruit en ne le faisant pas exprès.
Pas mon genre.
Je passe la porte du couloir et regarde dans toutes les pièces en passant.
Ils dorment encore, sauf que dans la chambre nuptiale
j'entends des petits couinements obscènes.
Ils sont couchés enfouis.
Le paternel semble gagner la partie parce qu'il est au dessus d'elle.
Elle, elle semble comme invertébrée…
Il doit tout remuer là-dedans parce que l'odeur ne me plaît pas.
Il n'y a pas un carré de chair visible à l'œil nu.
Cela doit transpirer en dedans des draps.
Je sais se qu'ils fon
t et l'idée me révulse.
Je suppose que c
'est comme ça qu'ils m'ont fait.
Le rythme s'accélère, elle ouvre la bouche les yeux clos.
Le lit commence à grincer
l'ambiance est insane.
Je ne veux pas voir cela alors je continue ma route vers la cuisine
pour me faire un chocolat.
En prenant soin de bien claquer la porte histoire de les emmerder un peu.
Pour stopper la possible reproduction de l'espèce.




Pensée sauvage - 14

L'abeille
affirme

que sur les tas de fumiers
naissent des fleurs…




Bus 1

Elle a les joues rouges de pomme et les yeux bleus.
Une chemise avec des seins parfaits dedans
ma main libre se balade entre son ventre et son soutient-gorge
la brûlure de ses lèvres délicieusement sucrées
j’aventure les miennes dans son cou
des plaques rouges apparaissent et désordonnées.
Ma main se régale et déraisonne
ma bouche dévore sa peau
sa respiration est vive
Là-bas le ronronnement du moteur a eu raison de beaucoup
dans le bus, ça ronfle.
Retour de voyage scolaire à Paris.
Merci.
Elle pars sous mes doigts
Et toute la classe de 3ème n’y voit goutte de rien.

Réhabilitation des boutons en bonne et due forme
remise en place de la chemise
et sortir peu à peu de la cachette grisante.






Le bon de souscription




































































  



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