"AQUOSITÉS", 2019
Kévin Louviot
Lors
de ces nombreuses années à photographier Caen, j'ai souvent joué avec
sa dimension liquide, qu'elle soit baignée de reflets ou de luisances
pluviales ou, et c'est là que le travail purement plastique a commencé,
qu'elle soit incarnée par son statut de ville d'eau.
Longeant les différent(e)s quais, ponts, rives écluses qui composent Caen et ses abords, mon oeil a été attiré progressivement par ses surfaces mouvantes qui, comme des miroirs déformants m'offraient la ville en des formes singulières.
Dés lors la volonté d'extraire l'insignifiant de son quotidien, qui est le rôle du photographe, et la recherche de l'image en utilisant le même matériau, qui est le modus operandi du peintre, m'ont poussé à photographier inlassablement ce territoire liquide comme on travaille dans un atelier.
La réalité banale lorsqu'elle passe par ce prisme liquide semble devenir son propre antonyme. Notre environnement quotidien se dédouble, se dilue pour s'enrichir et se métamorphoser jusqu'à proposer des mondes parallèles.
Ce que j'ai pu voir. De l'autre côté du miroir.
J’ai été émerveillée (car les œuvres d’art, bien sûr, nous émerveillent elles aussi) par l’incroyable variété de ces reflets d’eau.
L’eau, unique sujet de cette série, qui selon le contexte, l’heure, la lumière et les objets avoisinants, se présentera sous une multitude de couleurs, rides, frémissements, drapés, étalements ; l’eau qui suggérera une infinité de matières – dont plumes, métal, fourrure ; l’eau qui semblera tour à tour profonde ou en surface, lumineuse ou obscure, transparente ou opaque. Et toujours, la photo nous faisant plonger en elle.
Émerveillant, aussi, le fait que le photographe n’use pas de procédés de transformation de l’image mais restitue exactement ce qu’il a vu. Car c’est là la grande leçon de ce parcours photographique dans les rues de Caen : on y apprend que si l’on sait s’arrêter, regarder, mais regarder vraiment, être attentif au monde, on pourra en saisir la beauté simple et fulgurante.
Le photographe, nous montre Kévin Louviot, étant celui qui sait fixer sur la même image et l’objet et l’émerveillement.
Longeant les différent(e)s quais, ponts, rives écluses qui composent Caen et ses abords, mon oeil a été attiré progressivement par ses surfaces mouvantes qui, comme des miroirs déformants m'offraient la ville en des formes singulières.
Dés lors la volonté d'extraire l'insignifiant de son quotidien, qui est le rôle du photographe, et la recherche de l'image en utilisant le même matériau, qui est le modus operandi du peintre, m'ont poussé à photographier inlassablement ce territoire liquide comme on travaille dans un atelier.
La réalité banale lorsqu'elle passe par ce prisme liquide semble devenir son propre antonyme. Notre environnement quotidien se dédouble, se dilue pour s'enrichir et se métamorphoser jusqu'à proposer des mondes parallèles.
Ce que j'ai pu voir. De l'autre côté du miroir.
Kévin Louviot
J’ai été émerveillée (car les œuvres d’art, bien sûr, nous émerveillent elles aussi) par l’incroyable variété de ces reflets d’eau.
L’eau, unique sujet de cette série, qui selon le contexte, l’heure, la lumière et les objets avoisinants, se présentera sous une multitude de couleurs, rides, frémissements, drapés, étalements ; l’eau qui suggérera une infinité de matières – dont plumes, métal, fourrure ; l’eau qui semblera tour à tour profonde ou en surface, lumineuse ou obscure, transparente ou opaque. Et toujours, la photo nous faisant plonger en elle.
Émerveillant, aussi, le fait que le photographe n’use pas de procédés de transformation de l’image mais restitue exactement ce qu’il a vu. Car c’est là la grande leçon de ce parcours photographique dans les rues de Caen : on y apprend que si l’on sait s’arrêter, regarder, mais regarder vraiment, être attentif au monde, on pourra en saisir la beauté simple et fulgurante.
Le photographe, nous montre Kévin Louviot, étant celui qui sait fixer sur la même image et l’objet et l’émerveillement.
Belinda Cannone
Format 25x21 cm à l'italienne, 96 pages. Tirage couleur sur papier munken lynx 150g. ISBN :
978-2-917437-89-6.
Prix de vente 24€ plus 4€ pour les frais de port pour un exemplaire. Si vous souhaitez acquérir un exemplaire, vous pouvez télécharger un BON de COMMANDE (au format pdf) et envoyer un chèque de 24€ plus 4€ de frais de port, à l'ordre de "Galerie 175 - Éditions du Chameau", au 15 rue Mélingue 14000 Caen.
Quelques pages du livre :
Un article dans le Ouest-France du 23 avril 2019Prix de vente 24€ plus 4€ pour les frais de port pour un exemplaire. Si vous souhaitez acquérir un exemplaire, vous pouvez télécharger un BON de COMMANDE (au format pdf) et envoyer un chèque de 24€ plus 4€ de frais de port, à l'ordre de "Galerie 175 - Éditions du Chameau", au 15 rue Mélingue 14000 Caen.
Quelques pages du livre :
Le bon de commande
