Carnet d'Esquisses : Dessins de DARIUS, accompagnés de textes d'auteurs, 276 pages, format 21 x 29,7 cm, tirage numérique Noir et Blanc sur papier bouffant plume de 100 g, à 100 exemplaires numérotés, ISBN 978-2-9518-7079-6. Epuisé, consultable à la Galerie 175 (Dozulé).
Les dessins présentés dans ce livre ont été réalisés entre 1988 et 2006. Les dessins, regroupés autour des huit thèmes suivants : arbres – voyages – intérieurs – portraits - bassins – poissons – tableaux – hommage, sont accompagnés de textes originaux sur les thèmes abordés par les dessins :
« Le
souffle de l'Arbre-fétiche de CEWELXA » de Zakari
DRAMANI ISSIFOU,
« Brouillard
sur la lagune », « Jardins de l'Alhambra »
et « Dernière soirée à Lisbonne »
d'Anna FRONGIA,
« Le
plancher qui gémit ... » de Véronique
LEREDDE,
« Portraits
Patagons » de Gérard LANGE,
« Bassins
6 versions du huit octobre » de Serge MAUGER,
« Tableau
objet / tableau sujet » de Dino FAVA
Les dessins
présentés dans ce livre ont été réalisés
entre 1988, pour le plus ancien (la bicyclette p65) et 2006 pour les
plus récents. Ils sont tirés pour la plupart de mes
carnets de croquis qui m'accompagnent en voyage ; il m'arrive aussi
de les faire au retour d'après des photographies prises sur
place.
Le
dernier chapitre est une occasion de rendre hommage à deux
peintres qui sont, pour moi, très importants. Quand on
s'essaie à la peinture et au dessin, tous les peintres que
l'on rencontre nous influencent, mais certains d'entre eux
apparaissent plus encore comme des phares, des maîtres, des
guides. La rencontre avec les oeuvres de Matisse a toujours provoqué
en moi des sensations intenses, une émotion très forte,
bouleversante. Cela provient peut-être de l'incroyable
équilibre de ses traits, ou encore d'une forme de vérité
heureuse dégagée par l'utilisation qu'il fait des
couleurs.
Lorsque
je sortais d'une longue période sans avoir dessiné, mon
échauffement favori pour reprendre le trait a toujours été
de refaire des dessins de Matisse, en m'imaginant à sa place,
c'est-à-dire en les jetant d'un seul jet sur la feuille, sans
retour ni hésitation.
Avec Hiroshige, j'ai découvert
l'art oriental et sa façon de faire ressentir la nature à
travers un tableau, comme si nous étions dans le décor
naturel. J'ai beaucoup moins reproduit les dessins d'Hiroshige, que
ceux de Matisse, mais je sens qu'il m'apporte beaucoup pour aller
vers l'essentiel. Le titre de cet ouvrage "Carnet d'esquisses"
est d'ailleurs un hommage direct à Hiroshige ("Carnets
d'esquisses" aux éditions Phébus, 1ère éd.
en 1984, rééd. en 2001).